[Lune 220] Départ...

Pamela avait été bouleversée par la discussion qu'elle et Stark avait eu.... elle était repartie avec son présent qu'elle s'était passée autour du cou pour ne jamais le perdre. Il se balançait à coté de la petite clé qu'elle avait déjà.

Par les temps qui courrait... c'était pure folie que de sortir hors de la cité.

Elle était restée au sommet du mirador, à regarder les préparatifs, elle avait vu Pommie se faire harnacher, la chamelle avait l'air heureux de partir en ballade.
Elle avait vu Stark rassembler son groupe progressivement, la jeune Mercredi y prenait par, La Charogne aussi à en croire ses aller retour avec des paquets, Godric qui était resté un temps avec son groupe de défense partait aussi.

Elle soupira et tourna la tête, elle sentait monter en elle la colère, du même genre que celle qui l'avait prise envers Marve... elle prit les jumelles et fixa au loin un point imaginaire...

Mercredi pressée de partir à l'aventure a quittée sa maison de bonne heure.
Elle pensait être la première arrivée au QG mais raté,
elle a été devancée par Stark et un membre qu'elle ne connaissait pas encore.
Elle attache son chameau à coté des deux autres et avance dans le QG,
saluant son chef et son nouveau compagnon d'un signe de tête sans un mot, juste un regard curieux pointant vers Daparia.

La jeune fille se retournes vers Stark.
Bien, au moins un qui n'essaiera pas de jouer à la poupée.

Ellie débarqua à la suite de Mercredi, son chameau au bout d'une longe. La cohabitation avec l'animal était encore un peu difficile, mais la jeune femme y mettait du sien...
Elle l'attacha à côté des autres bêtes à bosses, puis jeta un œil autour d'elle.

Le QG de l'Ordre. On lui avait indiqué le lieu (information qu'elle s'était empressée de reprendre dans son carnet à mémoire...), mais elle n'y était jamais entrée. Le bâtiment ne payait pas de mine, mais la Lady ne se fiait pas aux apparences.
Suivant la fillette qu'elle salua d'un signe de tête au passage, elle arriva devant Stark et un inconnu.

- Bonjour Messieurs...

Elle inclina le visage, ôtant brièvement son haut-de-forme.
Le remettant en place, elle jeta des regards curieux autour d'elle...

Ellie arrivée à sa suite, talonnée par Scal.
Étonnant, ou pas. Il s'accroche aussitôt à son bras.

Discret sourire amusé, elle s'adresse à lui.
n'ai pas peur, elle craint plus rien ici.

Peu de temps de battement avant que d'autres arrivent.
Salut papy.

Un main passe sur sa tête la faisant sursauter intérieurement, mais elle reste de marbre.
Son amie était discrète. Elle la regarde sans mots aller s'installer dans le fauteuil.
Geste familier pour geste familier, elle s'approche alors de la bleusaille confortablement installée et...
lui saute sur les genoux.
Dos à Gouache elle remue son popotin sur les jambes de la jeune femme pour s'y installer, affichant une mine satisfaite.
Tes cuisses sont bien dodues Gouache. c'est confortable.

Un homme plus âgé que la moyenne entra, provoquant une grimace de la Lady. Encore des inconnus à retenir.
Ellie fit encore quelques pas, essayant de se familiariser avec les lieux, et au passage de garder en mémoire les nouveaux visages... Peine perdue, tout se mélangeait petit à petit dans sa tête déjà bien remplie d'irréel.

L'arrivée de Gouache amena à sa mémoire de plaisants souvenir en sa compagnie, et remit un peu d'ordre dans ses idées. Suffisamment pour qu'elle entende la remarque de la petite Mercredi, lui arrachant un sourire amusé.

La jeune femme embrassa Scal et se détacha de lui, s'approchant des deux demoiselles assises dans le fauteuil.
Intriguée qu'elle était par l'enfant, Ellie n'avait pas peur d'elle, malgré le souvenir que celle-ci lui avait laissé à la base du cou. Et puis la compagnie de Gouache lui avait manqué à la fin de leur voyage, même si le trajet en tête à tête avec son compagnon n'avait pas été pour lui déplaire.

En silence, elle s'assit au bord de l'âtre éteint, posa son chapeau sur ses genoux et ouvrit une sacoche accrochée à sa ceinture. Elle en sortit une fleur violette qu'elle porta à sa bouche. De la même manière que les membres de l'Ordre semblaient très familiers avec le cannabis, elle consommait régulièrement des fleurs de violettine, dont les propriétés différaient finalement peu du petit cône enflammé.

Relevant la tête, elle aperçut un dernier homme, dont seuls deux puits vides ressortaient de l'ombre. Depuis combien de temps était-il là ? Mystère. La jeune femme évita soigneusement son regard qui avait à ses yeux quelque chose d'hypnotique : ce n'était pas le moment de se perdre dans les méandres de sa pensée...

Reportant son attention sur les deux jeune femmes, elle tendit sa bourse de violettines à Gouache.

- Tiens... Je les ai cueilli pour toi. Pour tes infusions...Hum. Et... *désignant ses cheveux* ... ça te va bien, le bleu.

Cette vitesse, cette façon de bouger, cette froideur...
Mercredi ne peut détacher son regard de l'homme qui viens d'entrer, comme hypnotisée.
Elle connais ça, inconsciemment, comme un air de déjà vue.
Dans son regard, aucune crainte mais de la fascination et de la curiosité.

Les mots de la chapeautée la tire brusquement de sa contemplation.
Elle tourne la tête vers elle et tend la main pour prendre le sachet proposé et le donner à Gouache encombrée
avant que celle-ci n'ai le temps de seulement penser à la faire descendre pour libérer ses mouvement.

Ça y est. Ils sortaient de nouveau après s'être retrouvés pour certainement la mise au point avant le départ.
Pamela ne pouvait pas y couper vu le remue ménage que les chameaux faisant sentant l'appel du désert.
Son coeur se serra, elle allait perdre tant d'un seul coup.....
Elle tourna la tête malgré elle pour voir le déplacement de la robe blanche vers la sortie. Qu'allait elle faire, rien ? rester là ? les laisser partir sans même un regard, un mot ?

Elle n'y tint plus et passa la rembarre avant de se laisser tomber au sol avec souplesse.
Alors elle courut pour rejoindre la caravane qui allait partir.
Deux ruelles plus loin elle les vit. Elle s'arrêta devant sa chamelle les larmes aux yeux, prit la tête de l'animal contre elle avant d'y déposer un baiser dans les poils.
Puis elle regarda Stark, prit sa main sans rien dire et y déposa un collier, refermant le poing de l'homme dessus.

Elle recula, lui sourit et repartit aussi vite, après une distance qu'elle estima suffisante pour ne pas leur faire voir qu'elle pleurait elle lui cria :

Ramène les moi ! ramène toi en vie ! n'oublie pas ta promesse !

D'un bon, sur l'appel de Stark, Mercredi saute des genoux de Gouache, direction la sortie.

Dehors, elle ne prête pas attention à la scène entre la gardienne des lieux et son boss.
Elle semble être préoccupée par autre chose.
Elle fait relever son chameau mais n'est pas montée dessus.
Elle en fait le tour plusieurs fois, l'inspectant minutieusement, allant même jusqu'à passer entre ses pattes.
Elle s'arrête derrière lui, l'air songeuse, se tenant le menton.
Finalement elle se tourne vers La charogne, mine agacée, et parlant bien fort pour qu'il l'entende bien :
Papy ! c'est un chameau ou une chamelle le miens ?