Iron Hand

[J'estime la date du déroulement du rp quelques jours après l'arrivée des Flesh, après la première journée de travail d'Ivy au profit de l'artisanat Fomoires.]

Clientèle pirate.

Ouais, cette bonne femme en a une vague allure.

Gueule de pitbull ?

Check.

Cicatrices provenant de dieu sait quels méfaits, batailles, catastrophes -ou naufrages ?

Check.

Crochet ?

Check.

Bandana ?

Check. Noir de chez noir, mais sans tête de mort.

Perroquet ?

Un coup dans l'eau.

Précisons également qu'elle n'est pas borgne, et qu'elle ne détient aucune jambe de bois.

Bas de treillis, rangers, débardeur de travail crasseux, surement un fétiche, vu l'état du machin, plus proche de la serpillière oubliée dans un coin de la cave à mamy que du body qui transpire le minidou fraîcheur lavande.
Pantalons de treillis et rangers ? Bah...

Mouais. Mais d'nos jours, hein, les pirates...

La peau est tannée par le soleil. Irritée par le sable et le sel.
Les cicatrices tiennent une couleur de crevette rosée.
Quelques boutons d'acné à l'encolure sèchent ou noircissent.
Main droite bandée, longue et peu féminine, usée. D'autres bandages sombres, aux articulations.
Drôle de prothèse partiellement camouflée. D'ailleurs, la grande semble cacher un maximum son crochet, dans le prolongement de sa cuisse gauche, au trois quart arrière, tourné vers ses fesse.
Arme à l'étui, au flanc: on dirait une petite hache.
Arme sans étui, juste à côté: un boomerang.

Elle sent la sueur et les mauvais coups, la "dame" qui rentre dans le tripot malfamé. Comme seule témoin de féminité, en réalité: la poitrine plus qu'honnête.
Qui fonce directement au comptoir, les doigts serrés sur l'étui de son arme, les lèvres désquamées, les muscles tendus, les jambes raides, un bulldozer qui roule sur un tapis d'oeufs sans les écraser, l'oeil vif et glacial, les paupières plissées.
Elle vient se positionner à un bout du comptoir, légèrement décalée du mur, droite comme un i, semblant attendre la venue du tenancier.
Mais sous ses allures de badass, elle n'a pas l'air très à l'aise, d'être ici.
Peut être est-ce les quelques clients qu'elle inspecte du coin de l'oeil...
Peut être est-ce son état naturel. Du genre prêt à mordre avant de discuter.

Toujours est t-il que sa tête est sinistre, et que son corps parait extrêmement crispé... En témoignent ses mâchoires de rotweiller patibulaire, qui oscillent lentement, de droite à gauche...

Au dehors, fin de la journée, entre chien et loup.

Matelot Messages : 20 Date d'inscription : 04/11/2011

Elle l'avait vue sur la plage, ou à proximité, alors qu'elle-même remontait vers les baraquements du centre d'Oileán Thoraí. Elle était restée autant que possible dans l'ombre, la suivant d'un pas léger sans en avoir véritablement l'air. Juan avait ça pour elle, ce coté effacé comprimant ses mouvements au stricte minimum. Ne jamais être une gêne, jusqu'à respirer à la manière d'un bibelot.
Puis lorsque la femme brune au regard clair entre dans la paillote servant de bar, elle recule. La lumière trop vive, le bruit, les bagarres éventuelles...
Les souvenirs de sa première soirée ici remontent et revivre une nouvelle fois cette expérience est loin d'être à son gout.

Elle se contente de la regarder de loin, le visage fermé, intriguée par cette silhouette étrange et intimidante. Il ne fait pas si froid, elle pourrait rester là encore longtemps sans être indisposée par la brise. Mais, elle finit par rebrousser chemin. Le bruit des vagues, voilà encore ce qu'elle connait le mieux.