Arrivée de Kaau, le cinglé, paranoïaque, méprisable

Trois lunes qu'il marchait, trois lunes qu'il avait entendu un appel à la radio d'un "Je ne sais qui" qui lui proposait une communauté, Kaau après s'être réveillée dans une cave obscure et totalement pourrie fut éprit de fortes démences, qu'il eut du mal à calmer et cela en plein désert, il travaillait à contrôler ces démences pour son arrivée dans la communauté, il valait mieux se dit il. Arrivé devant de pauvre sac de sables, épuisé, maigre, il lui fallut héler de toutes ses forces restantes pour voir quelqu'un dénier se bouger le cul pour l'accepter en ces lieux. Il ne sait pas qui s'est présenté ce jour là, mais Kaau se méfiait ... Une fois arrivé, il se mit en route de la taverne, prit place dans un coin sombre, son domaine, il aperçut la gamine qu'il avait aidé dans le désert, ancien SDF, il avait le sens de l'entraide aussi aiguisé que celui de la lame qu'il gardait toujours "au cas ou" à sa ceinture, après toutes ces années, il était devenu un paranoïaque hors pair. Il prit alors sa radio tentant de capter la fréquence du camp

Allô ? Quelqu'un est sur la fréquence ?

Voyant alors sa radio faiblir, il l'a laissé tomber, lui collant un gros coup de pied dedans, puis il la reprit en grommelant dans sa barbe

Putain de matériel de merde ! J'suis sûr c'est encore un bordel Soviet

Il reprit alors

J'viens de rentrer dans cette foutue communauté ! Y aurait pas un plouc pour me répondre ? J'voudrais au moins connaître comment procède tout ce foutoir !

L'amiral était au fond de la salle quand il vit un homme saisir sa radio et parler. Comme il était du genre méfiant, le colosse s'approcha derrière le nouveau pour essayer de voir s'il n'essayait pas de balancer des infos à des ennemis. Mais non, Marve entendit sa propre radio crépiter et diffuser le message de l'homme. Quel crétin... utiliser sa radio dans la communauté pour parler, sans compter qu'il les insultait en plus. Il ne connaissait vraiment pas les coutumes du coin ce lui là, certain était mort pour moins que ça.
Le balafré sortit la thomson de sous sa veste et la glissa sous le nez de l'étranger, canon vers le haut....

Pardon tu disais? C'est qui que t'appelles ploucs au juste?

Il avait plutôt intérêt à bien répondre à la question...

A présent, Kaau était dans une sale situation, devant lui une Thompson, un joujou de pacotille face au colosse, ou plutôt à la montagne placée derrière celle-ci, il trouvait d'ailleurs stupide de brandir une tel arme quand on avait pareil muscles, il faillit d'ailleurs lui dire, mais préféra grommeler dans sa barbe, de toute évidence, il devait s'agir d'une coutume il connaissait ça à force de trainer dans la rue, d'ailleurs il aimait plutôt ça, jouer à "Kikalaplusgrosse" après avoir réfléchis, un bref instant, il décala légèrement la Thompson de sous son nez et tenta de s’extirper de ce merdier avec un brin d'humour

Ah ! Je suppose que je n'ai pas affaire à n'importe qui, vous permettez que je termine mon verre et qu'on règle ça à qui pisse le plus loin ?

Il se dit d'un coup que la stratégie adoptée n'était peut être pas la bonne avec le genre de molosse en face de lui, quoi que ... Il a su faire fondre des cœurs plus dur que ça... Il se prit alors dans ses pensées totalement perdu dans ses vagues souvenirs qu'il retrouve peu à peu, d'un coup, dur retour à la réalité, l'homme, lui, était toujours là.

La gamine s'approche, un brin d'excitation dans les yeux.
Espérant voir une giclée de cervelle s'élever au ciel comme un feu d'artifice.

Mais elle se ravise et s'adresse au colosse sanguinaire :
Il est pas méchant, il ma donné de l'eau dans le désert...
Si je peux te convaincre de le laisser en vie cette fois-ci on sera quitte.
J'aime pas être redevable...

Le balafré regarda la petite, puis l'homme, et enfin sourit en s'éloignant vers la sortie.

Tu viens de lui sauver la vie... Pour cette fois. Mais maintenant t'en es responsable, explique lui ce qu'il veut savoir.

Lui non plus n'aimait pas être redevable et même s'il n'avait pas apprécié la dernière remarque de l'homme, il laissa couler. Ce n'était que partie remise, à la prochaine erreur il serait là.

La petite lève les yeux au ciel et soupir.
L'individualiste se retrouve avec un homme sur les bras...
Un homme ? ah, peut être que...

elle reste debout, les mains dans le dos devant la table, face à l'homme habile de ses mots.
Ahem... bon, première règle, ne pas faire d'humour avec les types de 2m20 du genre plutôt nerveux...

La voilà dans de beaux draps...

Kaau vit l'homme partir, apparemment, il n'avait pas apprécié la blague, c'est dommage, il la trouvait tant bien placée qu'il la retournait encore et encore dans sa tête, bon trêve de plaisanteries, il se retrouvait face à la jeune fille, seule, les mains derrières le dos, elle lui donnait l'impression d'une écolière qui avait peur de se faire disputer parce qu'elle avait oublié son sac, il faut avouer, que l'idée de lui mettre une fessée lui traversa l'esprit un instant. Il préféra en rester là, il avait fait assez de bordel à son arrivée et il ne pouvait punir quelqu'un parce qu'il avait oublié son sac. Oh et puis ...
Il se tapa violemment sur la tête : Ce n'était pas le moment de délirer, il leva les yeux, elle était toujours face à lui, il avait pas mal de questions à se poser mais, habitué à ne s'en remettre à personne, face à elle, il était complétement désorienté. Il repartit dans son délire d'école, finis par se retaper la tête violemment, l'école restera un mauvais souvenir, il ne faut pas y penser. Il en était où déjà ? Ah oui, la fillette ... Ses questions ... Mais une question le taraudait, il s'exclama alors dans sa barbe

T'as quel âge gamine ?

Bah c'est vrai quoi ? Cette fillette soulevait pas mal d'interrogations ... Elle lui semblait avoir le même age que lui, quand il a commencé a être dans la merde ... Hors elle, c'est déjà le cas, d'autant plus qu'elle l'avait, lui, sur le dos ...

12 ans... Je crois.

Elle n'avais pas de souvenirs de la vie d'avant ou d'avoir eu des parents, ni même d'être sortie de son trou.
Elle n'a toujours connu que le désert, son âge n'est qu'une estimation.

12 ans ... Cette gamine avait 12 ans ! C'était elle qui allait le "conseiller", non mais pour qui on le prenait ? Fraichement arrivé dans cette communauté, on lui refourguait une mioche pour lui donner ses infos ! Enfin ... ! Il but goulument une gorgée de son verre, puis reposant ses yeux sur la gamine, lui souriant de (presque) toutes ses dents, il lui dit en se moquant

C'est pas mal 12 ans, c'est l'âge ou on commence à avoir des poils

Il la fixa alors, ne souriant plus et rajouta d'un ton dédaigneux

T'as peur petite ?

Il ne sait pas exactement lui même ce qu'il cherchait, il avait beaucoup de questions à lui poser, mais il était quelque peu désemparé par cette gamine, il voulait en savoir plus avant d'aller au sujet même, bien qu'il en convient, il n'allait pas en beaucoup apprendre sur elle en lui posant ce genre de questions. Il ne faisait que la tester, sans savoir où il allait.

- "C'est pas mal 12 ans, c'est l'âge ou on commence à avoir des poils"

Toujours sur le même ton, inexpressif :
Je les arraches, j'aime pas ça. et puis c'est plus joli sans poils, non ?

- "T'as peur petite ?"
Peur de quoi ?

Peu loquace, elle semble tout de même porter un certain intérêt à cet homme...
Sinon elle l'aurais déjà envoyé paître, ou simplement laissé Marve se défouler.

Fronçant les sourcils.
Comment t'a pu survivre jusqu'ici avec autant de jugeote ?

Il restait quelque peu étonné des réponses de la gamine, lui, il aimait bien ses poils, il pouvait au moins s'y cacher dedans où y réprimer quelques mots, c'était bien mieux que sans, mais soit, il avait toujours vu ces foutues bourgeoise sans poils, s'étonnant quelques fois pourquoi, mais ne chercha pas à comprendre plus loin. Quant à sa question sur la peur, la réponse de la fille ne le satisfaisait pas, il préfère ne pas y faire attention et se concentrer sur ses dernières paroles, il avait quelques difficultés avec le vocabulaire sortant de son habituel, il était plus habitué à "T'peux m'passer la bibine" qu'à des mots de la sorte, la fixant encore, grognant il lui dit

J'sais pas ce que t'entends pas jugeote gamine, mais pour ce qui est de survivre, il suffit de l'instinct, d'un brin de délire et surtout, de ne pas se faire marcher sur les pieds, beaucoup en parle, mais peu savent de quoi ils parlent ...

Il regardait alors d'un air de dégout la salle qui les entourait, elle semblait remplie de poules mouillées, de misérables, n'ayant jamais connu autre chose que leur confort, fraichement débarqués avec leurs guides de survies tout frais acheté prônant la connaissance universelle quant-à la survie en milieu hostile, intérieurement il riait aux éclats, se moquant royalement d'eux

Toujours impassible, la gamine suis le regard de l'homme en face d'elle.

Ça c'est le bétail, s'ils ramènent pas de bouffe, on les bouffes.

Quant à la jugeote. par exemple, tu en aurais eu en ne faisant pas le malin quand tu avais un canon sous le menton.
Mais si tu a connu que le désert jusque là, je comprends... j'ai eu du mal à m'y habituer aussi, à la ville.

Elle vient s'asseoir à table en face de lui et reprend sa question restée sans réponse :
De quoi je devrais avoir peur ?

Toujours impassible, la gamine suis le regard de l'homme en face d'elle.

Ça c'est le bétail, s'ils ramènent pas de bouffe, on les bouffes.

Quant à la jugeote. par exemple, tu en aurais eu en ne faisant pas le malin quand tu avais un canon sous le menton.
Mais si tu a connu que le désert jusque là, je comprends... j'ai eu du mal à m'y habituer aussi, à la ville.

Elle vient s'asseoir à table en face de lui et reprend sa question restée sans réponse :
De quoi je devrais avoir peur ?

"-Quant à la jugeote. par exemple, tu en aurais eu en ne faisant pas le malin quand tu avais un canon sous le menton.
Mais si tu a connu que le désert jusque là, je comprends... j'ai eu du mal à m'y habituer aussi, à la ville"

Ah c'était donc ça la jugeote ! Aux paroles de la jeune fille il se mit a rire de pleins poumons il n'en pouvait plus ! il lui répondit d'un ton joviale, qu'il n'avait encore jamais eu jusqu'à présent

J'ai toujours vécu dans la rue gamine, avec les détrousseurs, les curés qui ramassent les savonnettes, les criminelles et les cons. Moi je suis ce que l'on peut appeler un creuvard ou alors un fouteur de merde. Je la remue et j'en fais de la chantilly, par contre j'me rabaisse pas comme une merde même avec un flingue sous l'nez, ça leur ferait trop plaisir et ça ne ferait que les conforter dans leur image.

D'un coup, il retomba comme pierre, son sourire se tut et il regarda à nouveau un instant la salle, le temps de réfléchir aux dernières paroles de la gamine, la garce ! Elle insistait ! il la regarda alors et lui dit

Il y a beaucoup de choses auxquels on peut avoir peur ici ... Comme d'un vieux bougre avec une barbe

Il rit alors dans celle-ci

Qu'est-ce que tu veux me faire ? je pourrais être d'accord.

Décidément cette gamine était forte en rebondissement ! Elle le faisait rire, du moins intérieurement physiquement il s’efforçait de rester de marbre, faut pas déconner. avec cette phrase de nombreuse idée lui sont passées sur part la tête, mais soit, il lui dit sur le ton de l'humour

A ton age la chair est fraîche et tendre, je propose de te faire mariner tranquillement dans un bon bouillon pour après proprement de mettre sous la dent, tu n'ai pas de cette avis ?
J'te fais marcher hein ... J'mange pas de l'humain moi.

Puis voulant jouer à son propre jeu, il lui dit, malicieux

Qu'est ce que tu voudrais que j'te fasse ?

Ah oui, bonne idée ça, ça fait longtemps que j'ai pas pris un bain chaud.

- "Qu'est ce que tu voudrais que j'te fasse ?"

La p'tite réfléchis 2s et...
Bah, tu sait faire quoi déjà ?

Kaau était choqué par les paroles de la fille ! La gamine était-elle en train de lui faire affront ? Il n'avait pas eu beaucoup affaire à ce genre d'insultes, d'habitude cela se terminait en poing dans la gueule, mais pour cela il fallait qu'ils soient tout deux éméchés, comme au bon vieux temps, sinon les combats n'ont point d’intérêt. Il se tapa la tête avec la paume de sa main, de toute façon, il n'allait pas s'attaquer à une gamine, il ne pouvait pas ... Résigné il lui dit d'un ton nonchalant, la regardant dans les yeux

C'est quoi cette question gamine ? Tu me cherches ?

La gamine baisse la tête en la secouant lentement l'air dépitée.

Je te demande ce que tu sait faire, pas où tu est, ça je le vois bien...

Kaau en était a présent, sûr, elle se foutait de sa gueule, il la regarda droit dans les yeux et lui dit avec froideur

Allons ... Ne te moque pas de moi, je te prie, je me doute bien que tu n'es pas stupide, pourquoi vouloir donner cette image de toi ?

Il passa la main dans sa barbe, tiqua sur un nœud, tout en essayant de ne pas y paraître et d'avoir l'air détendu

» Le campement (ex-admin: BOB)
» L'arrivée de l'Ordre
» arrivée massive
» Arrivée de dernière minute
» L'arrivée de Gouache