La tenancière

Le nouveau, sorti d'ou on ne sait où, ne passa pas inaperçu. Que ce soit par ses vètements que par sa façon de parler.
L'insulter de rouquine... pas de culot celui ci, mais elle ne le prit pas mal. Gouache regarda discretement l'homme, visiblement déjà à l'aise, son regard carressa le corps de la tenancière sans détour. La jeune femme souria, puis s'approcha du mateur pour lui dire discrètement:

- Oublie la, son coeur est à un autre homme, et je te conseille pas d'aller lui chercher des crosses.

Maelle proposa à l'homme un poste dérriere le bar, lui qui ne demandait qu'un verre. Ses aises lui avaient joué des tours.
Gouache, arrivée il y a 5 ou 6 lunes, se faisait discrète, elle admirait l'aisance du nouveau à communiquer et son franc parlé. La timide bu de trois lampés d'alcool pour se dévergonder un peu, même si l'état d'ivre morte n'était pas au programme. Gouache retourna à sa place initiale, détruisant le rapprochement à lhomme, une fois la mise en garde faite. La taverne n'était pas trés bondée ce soir. S'ennuyant, elle essaya de rompre son silence en se montrant communcative.

- Et sinon, t'es arrivé seul ici? ou tu sors tout juste de ton bunker?

*De toute évidence, la belle brune n’est pas dans son meilleur jour, elle a l’air irritable et déjà irritée. Et à bien la regarder, son visage est blafard et les traits son tirés, elle n’est pas en forme…
Elle ne réplique pas à la répétition de sa pique, ni au compliment, et enchaîne :*

- Le premier cinglé venu ? ! ?

*Elle éclate de rire, tout en acceptant la bouteille dans sa main, la remplit au tonnelet qu'elle vient de remonter de la cave, et le sert rapidement. Puis d'un regard rapide envers Gouache, elle voit qu'elle est servie pour le moment.*

- On voit bien que tu débarques, oui. Rassure-toi, tu n’es ni le premier, loin de là, ni le dernier hélas. Et à te dire vrai, on n’en est plus à un près. Autant qu’il y en ait un derrière le bar, au moins la partie concernée de nos clients ne se sentira pas en territoire étranger.
Hicks, tu dis ? Tu peux m’appeler Rat noir… et me tutoyer… tant que tu me respectes…

*Et alors que Gouache glisse à l’homme une messe basse, la soupçonnant de parler d’elle et se demandant ce qu’elle a pu dire à son insu, Maëlle lui dit aussitôt :*

- Hep là, mignonne… tu dis ? Tu peux parler en toute franchise ici !

*Mais à peine formulés ces derniers mots qu’elle commence à se plier en deux, portant ses mains sur son bas ventre puis se raccrochant d’une main au comptoir, comme pour s’aider à supporter une soudaine douleur vive. Visiblement, elle n’est pourtant pas démonstrative, elle dissimule au mieux les spasmes qui lui torturent les tripes, mais la douleur est telle…
C’est à ce moment-là qu’entre Stark. Elle se redresse péniblement et le voit, elle a les yeux embués… Il vient l’embrasser mais elle se contente de lui faire un bécot, ce n’est ni le bon moment ni les bonnes circonstances pour lui rouler une galoche, elle en est d’ailleurs incapable sur l’instant, elle a trop mal.*

- Bonsoir, chéri… Je ne vais pas tarder à aller me coucher au chaud, je ne suis pas bien du tout, cela a commencé en cours de matinée, et depuis cela s’empire d’heure en heure… je t’en parlerai plus en détails plus tard quand tu me rejoindras, je pense savoir ce que c’est.

*Elle grimace, un nouveau spasme.*

- Tino ? Ça devrait être calme ce soir. Désolée, mais il va falloir que tu prennes seul le relais, si Hicks ne veut pas t’aider. Je n’en puis plus, là… il faut que je m’allonge, sinon je vais finir par tomber dans les pommes !

*Regardant à nouveau Hicks :*

- Va falloir que tu te décides vite, je n’ai pas le temps de tergiverser, tu m’excuseras…. Tu n'as qu'à faire un bout d'essai ce soir ?

*Face à la réponse de gouache, la voix de Maëlle s’adoucit, elle se rend compte que sa douleur la rend peut-être un peu trop vive dans ses réactions, ce n’est pas dans ses habitudes d’être désagréable, surtout sans raison vraiment valable. Et voyant Gouache rapprocher son godet alors qu’elle se redresse péniblement, Maëlle tend un doigt vers la bouteille, l’invitant à se resservir d’elle même vu que la brune est alors pliée par la douleur.*

- Ah ? Entendu… Tiens, Gouache, ressers-toi s’il te plaît.
Me remplacer quelques temps ? Voilà qui est inattendu… j’accepte volontiers… ta gentille proposition. Vois-tu, on se relaye à plusieurs parce que nous aussi on a souvent du travail, Tino aux champs, moi à la récupération et au recyclage de matériel divers ; la taverne passe après. Tu feras ce que tu pourras ! ce sera déjà bien, je te remercie…
Si tu as un problème vis à vis de la taverne, quel qu’il soit, viens me voir, je te dirai quoi faire, tu me trouveras sûrement dans mon petit chez moi, il te suffit d’aller vers le Nord jusqu’au phare de l’Amiral Marve puis de bifurquer vers le Nord-Est jusqu’à atteindre le hangar qui se trouve derrière le garage ; et puis cela me fera de la visite, je risque d’être clouée sous mes couvertures pour quelques jours et Stark est souvent occupé lui aussi.
Tu t’y connais en plantes, as-tu dit ? Tu pourrais m’être utile et m’apporter une tisane mmmh particulière… je te dirais plus tard ce qu’il te faudrait amener, si tu acceptes…

*Elle hésite un très court instant*

- … un truc de fille, tu comprendrais ! ! Et puis on pourrait toujours papoter un peu si ça te dit…
Oh, pardonne-moi si je semble abuser de ta gentillesse, ce n’est pas dans mon intention !… Gouache, tu fais comme tu veux bien sûr, ne te sens surtout pas obligée.

*Achève-t-elle de lui dire en souriant.

Peu après, lorsque Hicks lui redemande un autre verre, en l’appelant comme il le fait, puis en éjectant une pelure de patate sur le comptoir…
A voir le visage de la brune, cela a l’air de lui déplaire…
Une nouvelle grimace de douleur… Par chance, d’autres soucis !
Ce qui ne l’empêche nullement de lui répondre plus sèchement :*

- Resservez-vous donc tout seul, mister Hicks ! Moi, j’ai terminé pour ce soir, ne vous déplaise ! Et tant pis pour ma proposition de serveur alors... je vous remercie quand même pour votre réponse.

*S’adressant ensuite à Stark*

- Trésor, je lève les voiles ! et je vais essayer de dormir, aussi fais ce que tu veux si tu veux traîner encore un peu, à moins que tu ne veuilles me bercer…

*Elle lui refait un bécot à son passage devant le comptoir, lorsqu’elle se dirige vers la porte de sortie.*

- A plus, Tino ! et bonne fin de soirée à vous !…

Gouache, à la demande de la barman tordue de douleur, prit la bouteille et se servit à mi hauteur d'alcool dans son verre érraflé. Maelle accepta sa propostion, la jeune femme assise au bar en fut heureuse. La future barman à mi temps, ne connaissait pas grand monde, du moins de vue. Elle s'adressait à Maelle juste pour commander à boire, et cela jusqu'a aujourd'hui. Cette dernière n'était pas du style à se plaindre pour rien et laisser sa place pour rejoindre le confort douillet des couvertures, cela se voyait tout de suite. C'était pourquoi Gouache avait proposé son aide, à voir la douleur se déssiner sur le visage doux de la ténancière, on se demandait où est ce qu'elle avait trouvé le courage d'ètre venue tenir la taverne le matin même. La souffrante lui demanda une tisane, oui mais laquelle...une lui vint de suite en tète, .... une pour "trucs de nana" découverte dans un île qui avait surment perdue out son charme. Mais la tenancière savait laquelle il lui fallait. De plus, le " rat noir" lui proposa son amitié, Gouache aprécia beaucoup cette idée. Pas de doute, Stark et Maelle avait tout deux beaucoup de générosité en eux.

- Mais non voyons, cela me dérange pas! Et puis j'aurai l'impression d'ètre infirmière comme ça! je t'apporterai ce que tu souhaite toute à l'heure, compte sur moi. Soucis toi de toi!

Par rapport à la missive expéditive de Maelle à Hicks, pour qu'il se resserve seul, Gouache se sentit un peu honteuse d'avoir prit le poste de barman à la place de l'homme, alors qu'on ne lui avait rien demandé. Tant pis, de toute façon il n'avait pas l'air emballé. La tenancière habitée par la douleur passa de l'autre côté du comptoir en bois gravé de coups de bouteilles ou de dessins abstraits de pirates. Stark, proposa à sa belle de l'accompagner, quand celui ci salua l'écarlate, la jeune femme fit de même, mais quitta brusquement son tabouret, celui ci failli tomber.Gouache se dirigea vers le couple, et leur demanda tout bas, la concotion précise qu'il fallait. Maelle lui repondit dans un hoquet de douleur. Gouache retourna à sa place, en s'apuyant sur son siège pour s'asseoir.

- Trés bien je vais te chercher ça, je vais faire bouillir de l'eau avant! Repose toi bien Maelle, j'arrive dés que c'est prét. à toute à l'heure!

De retour, perchée sur son tabouret, Gouache sortit une petit boite en bois, maladroitement sculptée. Elle la posa sur le comptoir, puis inspecta ce qui se trouvait derriere le bar, debout en appui sur les barreaux horizontaux du tabouret. Elle se rassit puis regarda l'homme qui emmetait des hypothèses sur l'origine de la douleur de la pauvre Maelle.

- Hmmm, bizarre ce qu'elle a.

Une fois le constat du nouveau établit, Gouache s'asseya sur le bar puis passa ses jambes au dessus tout en pivotant, pour enfin sauter,avec souplesse, au sol. Une fois, devant les étagères, elle sortit un petit chaudron, d'entre divers utensils rustiques de cuisine. Tout en l'inpsectant, elle répondit aux questions, qui venaient d'ètre posées par le nouvel arrivant. Mais à peine ouvrit elle la bouche que son son interlocuteur leva son index, signe d'attendre avant de lui répondre. Intriguée, Gouache vit l'homme disparaitre dehors, c'est au bout de quelques secondes, qu'il réapparu, accompagné d'un petit courant d'air frais et de glace dans son verre. La jeune femme souria, amusée par l'homme.

- Oui, ya un petit gout de terre, j'espere que Tino laves les patates AHAH! à moins que ce goût soit voulu! Si tu veux, je te sert autre chose..... La jeune femme balaya vite fait les étagères où les bouteilles d'alcool étaient alignées, puis reposa ses yeux bleus sur le nouveau.
- Mais revenons à tes question, lui? c'est Stark, un officier fomoire et, comme tu l'as vu, le cher et tendre de "rat noir". Hmmm.... sinon, à combien de temps remonte la toute première sortie....hmmm... On m'a dit que cela faisait quatre ans... si je ne me goure pas. Ouais... quatre années. Depuis des villes se sont fondées, puis détruites avec les conflits qui vont avec. Et sinon, oui nous avons des calendriers, essaye de te renseigner pour les consulter!

Gouache posa son chaudonnier sur le bar et repassa de l'autre côté de la même manière que quelques minutes plutôt. Elle se dirigea vers la cheminée, pour suspendre au crochet son recipient. Elle fit un aller retour de la cheminé au bar, pour y prendre un broc d'eau, qu'elle versa dans le petit chaudron de cuivre hors d'âge. L'antre était noire de suie, et ce n'était pas les quelques misérables flammèches qui allaient faire chauffer l'eau. La jeune femme remit des brindilles dans les braises puis souffla un peu. Des flammes naquirent et brûlèrent les misérables branchettes. L'inexpérimentée mit alors une bûche moyenne, ce fût encore pire...les branches n'étaient plus que cendres et le morceau de bois étouffa un possible feu. Gouache retourna au bar, ouvrit sa petite boite ouvragée, elle en sortit une feuille, puis du cannabis. Tout en se roulant un joint, avec soin, elle s'adressa à Hicks, qui regardait ce qu'elle faisait.

- Peux tu, s'il te plait, allumer un feu, qui ressemble à un feu, pour faire bouillir l'eau. Comme tu as du le voir, je ne suis pas trés douée pour cela... l'entretenir oui, mais l'allumer c'est autre chose. Moi je vais aller chercher à la serre la herbes qu'il lui faut. J'en ai pour deux petites minutes.

Son spleef finit, elle le rangea dans sa boite se le reservant pour aprés. Puis enfila ses mitaines vertes et sa veste pas assez chaude pour l'hiver.

- Jt'laisse ma boite, sert toi si tu veux! J'y vais et je reviens!

Gouache replaça son tabouret sous le comptoir, et partit pour affronter le froid qui régnait toujours dehors. Le vent impatient referma, à sa place, la porte violement.

*Lorsque Gouache accepte très chaleureusement de lui venir en aide pour les plantes et l’infusion, Maëlle en est presque surprise, et en est touchée et ravie.*

- Euh… ah merci Gouache ! C’est vraiment gentil et attentionné ! Entendu, tu n’auras qu’à me retrouver au hangar, la porte ne sera pas barrée, tu n’auras qu’à frapper pour t’annoncer, et entrer. Stark pourra alors ressortir et nous laisser entre filles.

*Elle lui fait un petit clin d’œil amical et complice.*

- A tout à l’heure !

*Puis s’éclipse pour de bon hors de la taverne, suivie par Stark.*

Quatre années…...quatre années

Accoudé au bar, les yeux dans le vide, Hicks avait du murmurer plusieurs fois ses mots pour s'en imprégner et comprendre tous leurs sens….Il avala lentement une gorgée du breuvage infect qui allait sans doute devenir son quotidien.

C'est drôle comme les choses vont….La semaine dernière, je buvais un vieux Bowmore affalé devant un bon feu de bois.

Il regarda la jeune femme d'un air amusé…..Si quatre ans ne lui avaient rien semblé et qu'il s'était déjà passé du temps avant le crash, se pourrait-il qu'il soit son père?….ou pire qu'elle n'était même pas née avant son départ? Il regarda d'un œil distant la jeune femme s'affairer pendant que son cerveau conjecturait autour de cette idée.
Une phrase finit par le sortir de ses pensées…..Il n'eut pas le temps de se retourner que la jeune femme était déjà partie. Qu'est ce qu'elle lui avait demandé? Il jeta un œil à la pièce essayant de se remémorer le parcours de Gouache. Il finit par s'arrêter sur l'âtre et son feu mourant. Ca devait être ca.

Il s'approcha du foyer, et d'un air désapprobateur balaya du bout sa ranger cendres et buches. Il sortit dehors pour récupérer des buches, isola sur un morceau de tole les braises encore chaudes des reste éteint, balaya le foyer. Une fois ce dernier propre, il monta un buché, entrecroisant chaque rangée de buche bien serrée. Au sommet de ce dernier, il déposa les braises brulantes puis les coiffa de petits bois. Ces derniers se trouvaient à quelques centimètres du fond du chaudron. Avec ca, il en aurait pour quelques heures.
Il se dirigea vers la bar, finit cul sec son verre qu'il reposa sèchement sur le comptoir puis prit la direction de la sortie.

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P.S.: Pour les curieux, ca s'appelle un allumage top-down et ca marche très bien.

[ Le RP ci dessous a été écrit en binôme par Rat Noir et Gouache.]

La jeune femme arrive enfin, la lumière dessine les fissures des murs en planches de bois. Deux voix discutent ensemble derrière, la petite main de Gouache frappe doucement la porte, les voix se taisent. Une tête aux mèches humides passe dans l'entrebâillement de la porte. L'homme penché sur sa femme regarde la tête sans corps sourire timidement.
Tous deux sont installés dans une barque posée sur des cales avec sureté, la tête de Maëlle dépasse à son tour de la barque et regarde dans la direction de Gouache

- Ah, viens, entre ! Entre, Gouache, et bienvenue dans notre petit chez nous ! Approche-toi !

Disant à Stark :

- Tu peux y aller mon beau, et prends ton temps, si elle papote autant que moi il y en a pour une heure au moins sans doute !

Elle lâche un petit rire. Ils échangent un rapide baiser et Stark se lève, descend l'escabeau et vient vers la porte de sortie, croisant sûrement Gouache qui s'approche, il lui sourit au passage et dit :

- A tout à l'heure les filles !

A l'accord de Stark, la femme venue du froid, la chaleur entre ses doigts, entre en prennant soin de refermer la porte derrière elle. Stark lui glisse quelques mots, puis se dirige vers la porte, tout en marchant il fouille dans sa besace et sort des herbes qu'il donne à Gouache, avec les recommandations. L'écarlate, à la demande de Logan, ébouillante ces herbes avant d'aller vers Rat noir.

- Voici ton infusion Maëlle. J'espère que je n'ai pas été trop longue.
- Oh non non, je te remercie bien ! Assieds-toi, mets toi a l'aise, attends je vais t'aider.

La barque a été effectivement aménagée. Elle a un fond plat qui a dû être rajouté, mais au plus bas dans la barque quand même, laissant de bons rebords, et sur les côtés ont été rajouté des planches longeant et renforçant les bords, comme des bancs où on peut s'asseoir. Sur le fond, il y a un lit constitué d'un bon nombre de couvertures colorées mais usées pour la plupart. Maëlle se redresse et s'asseoit en tendant la main vers Gouache pour l'aider à bouger et venir s'asseoir près d'elle.

- Tu peux t'asseoir sur les couvertures ou sur le banc, comme tu voudras.

- Merci !

Gouache accepte gentiment la main de Maèlle pour s'asseoir sur le rebord de son lit, sans trop prendre appui sur elle. Une fois assise, elle pose la tasse sur le rebord en bois, de la fumée chaude embaume le petit hangar. Gouache scrute la pièce, ici le vent ne s'infiltre pas. La pièce à la decoration marine offre une ambiance reposante, le lit-barque à été aménagé pour le confort de ses propriétaires. Même après l'apocalypse, un couple cherche quoi qu'il arrive à reconstruire son cocon soyeux.

- J'aime beaucoup votre petit nid, je comprends pourquoi vous n'êtes pas dans le dortoir ahah ! Je pense que moi aussi je vais me trouver un petit endroit où être tranquille. Tu as besoin d'autres chose peut etre?
- Non, ça ira merci, c'est très bien et très gentil de ta part !... En fait, ce lieu, c'est moi qui l'ait investi avant que Stark ne soit là mais je l'attendais. Je suis arrivée une saison environ avant lui. Oui tu as raison de penser à faire pareil, cela peut être bien plus agréable ! J'aime la mer... alors ce port... ces barques et ces cordages ici...

Là-dessus, Gouache remarque que de nombreuses cordes sont accrochées au plafond et pendent un peu partout, mais il y en a surtout au dessus de la barque, à diverses hauteurs.

- Tu veux boire quelque chose ? J’ai un peu de whisky si tu veux ou de l'eau. Mmmh tu es sortie des alentours d'Oilean thorai ? J’ai très vite remarqué ton arrivée ici, je suis physionomiste et observatrice, hihi ! et... tu as l'air de bien te plaire en tout cas, c'est bien. Tu es débrouillarde aussi, me semble-t-il.

- Du whisky? ah pourquoi pas

- Ahaah ? hihihi bien !

- Je suis sortie en effet non loin de votre communauté. Un jour j'ai reçu un appel radio, de Stark. J'ai pas hésité je suis venue. Sortir après tant d'années et découvrir ce ... ce paysage... j'ai pas compris, alors une voix rassurante me proposant de m'aider, j'ai pas réfléchi une seconde. Et me voilà.

Gouache accepte le gobelet de whisky que lui a servi Maëlle. Elle l'hume, puis boit quelques gorgées. Sa trachée se réchauffe, sa voix devient moins tendue.

- Alors comme ça tu m'as remarqué ? Mes cheveux sûrement, sinon je suis un fantôme.
- Oui je t'ai remarqué...

Tout en écoutant Gouache, elle s'est levée un peu pour attraper sa besace posée au fond de la barque, du côté des pieds, étant d'abord assise à l'autre bout, contre deux vieux oreillers ; et faisant cela elle passe devant Gouache qui ne peut s'empêcher de remarquer que la brune, si l'on excepte la chemise blanche qu'elle porte et qu'elle voyait, ne porte par contre rien plus bas... révélant en coup de vent une belle toison de jais, et un beau popotin qui n'a d'egal que celui de la jeune femme assise à côté d'elle... Sans montrer de gêne, Maëlle sort la bouteille de son sac, elle est alors de dos par rapport à Gouache, puis se retourne et reprenant sa place aux oreillers, regarde cette fois-ci Gouache lorsqu'elle revient passer devant, observant sans doute toute réaction éventuelle en elle...Elle sort un verre de sous l'une des planches et la sert, lui tend le verre, se recouvre, reprend sa place et tend une couverture à Gouache.
Quand son hôte se lève pour prendre le verre et la bouteille d'alcool, Gouache remarque la nudité de Maëlle sous sa chemise. Poliment elle détourne le regard, elle est chez elle après tout et de plus elles sont entre femmes. Gouache n'ayant aucune attirance pour le sexe féminin, elle ne prend donc pas mal l'aisance de Maëlle.
Cette dernière a vu l'attitude de Gouache à son passage et esquisse un infime sourire qui s'évapore aussi vite qu'il apparait.

- On chauffe un peu, mais si tu trouves juste, prends-en pour te la mettre sur les épaules ou les jambes, n'hésite pas !

Et elle sourit chaleureusement. Puis elle trinque avec Gouache et reprend sa réponse.

- Oui, je t'ai remarqué... mais pas seulement pour ta belle criniere en flammes... et tu es tout sauf un fantôme !
Lui dit-elle sur un ton très agréable…

- Ah merci je veux bien.

Gouache accepte la couverture tout en posant son gobelet;

- J'ai un peu froid. Ça te dérange si je retire mes chaussures ? J’ai les pieds trempés, pas envie d'attraper le mal. Je les pose au sol ne t'inquiete pas.

Un peu gênée par sa demande, Gouache s'enroule dans la couverture merveilleusement accueillante.

- Non, vas-y bien sûr, enlève tes chaussures oui, et en les posant prends cette serviette là-bas, tu pourras te les frictionner avec, je te l'aurais bien fait mais là je n'ai pas l'énergie...Prends les couvertures qu'il te faut, il y en a assez pour deux, j'y ai veillé, hihi ! L’infusion va me faire du bien !

Gouache retire ses chaussures, puis ses chaussettes basses. Le tissu avait absorbé beaucoup de neige. Elle saute en bas de la barque, puis pose ses basket noires, avec à coté d'elles ses chaussettes posées a plat. Gouache remonte enfin auprés de Maëlle, pour retourner dans les fibres de la couverture.

- Toi qui connais les plantes, tu as dû deviner ce que j'ai... Gonorrhée ! Saleté de chaude pisse... et une sérieuse !
Petit rire.
- Première fois que j'ai ça.

- Oui je me débrouille un peu en herbologie. Après ces quelques notions apprises par ci par là.

- Non, merci cette couverture me suffit amplement? Veux-tu que je te réchauffe les pieds avec la serviette ?

Une courte hésitation, Gouache peut sentir qu'elle est tentée... mais elle a l'air finalement de se retenir... Cette tentation comme cette retenue sont discrètes, mais Gouache étant une jeune femme fine, il lui semble les percevoir...

- Euh non je te remercie... moi je me les suis réchauffée contre mon poêle favori, tout à l’heure !
Tout en reprenant son gobelet d'alcool, Gouache écoute attentivement Maëlle.

- La chaude pisse... pas drôle ça... je sais pas vraiment la soigner... J'espère ne pas m'être trompée dans l'infusion, normalement non. Tu ne souffres pas trop ?
- Certaines plantes appropriées aux vertus antibiotiques et ça va aller, quelques jours de soins et de l'eau à boire ! Ça brule... mais ça va ! Je suis mieux, là.

Elle est assise en tailleur maintenant.

- Me réchauffer les pieds ?...

Petit clin d'œil et sourire complice, suivi d’un petit rire.

- S'il m'entendait, le comparer à un poêle ! Mais c'est un trait d'humour bien sûr hein, l'une de mes taquineries...

Gouache sourit.

- Ne t'inquiètes pas, je sais bien que c'est pour plaisanter. C'est bien, tu n'es pas seule, tu as quelqu'un à tes petits soins, c'est important.

Ses jambes se rapprochent contre son corps, en se posant sur le rebord de la barque. Ces derniers sont engloutis par la couverture, seule la tête pourpre et une main tenant un gobelet en dépassent.

- Tu es ici depuis la fondation d'Oilean ?

- Oula non ! Je suis sortie à l'air libre il y a un an environ, au dégel ! Un an... et je suis ici depuis... 2 saisons environ, oui plus même. J’ai vite croisé Stark, nous nous sommes retrouvés plus tard ici, c'est lui qui m'a fait connaitre l'existence d'Oilean.

Gouache écoute tranquilement Maëlle en buvant quelques gorgées de whisky.

- Et maintenant vous voilà ensemble. Oui... oui c'est important d'avoir quelqu'un... Il m'a attiré rapidement, mais je ne l'ai pas aimé de suite, il a fallu du temps.


Gouache avale difficilement le liquide chaud dans sa bouche à l'avant-dernière remarque de son interlocutrice.

- Je comprends, arrivés ici sans ne plus rien reconnaitre, les sentiments sont plus durs à retrouver.
- Oui, entre autres.... et puis j'ai trop souffert d'une séparation d'avant le crash, en fait, surtout... Alors, qui que ce soit, il me fallait du temps pour aimer à nouveau, si tant est alors que je n'étais meme pas sûre de pouvoir à nouveau aimer... il n'y a pas longtemps ! Il m'a plu d'emblée, mais je l'ai d'abord désiré... Faire l'amour aussi m'a trop manqué, et j'aime trop cela... et le désir est moins difficile à assouvir que de trouver un nouvel amour ! Même si... Et ne t’y trompe pas, je ne suis pas une "fille facile"... Je le suis même de moins en moins... sachant que... évidemment, il n'y a rien de plus beau et de plus fort que de faire l'amour avec quelqu'un(e) que l'on aime... Et toi ?... tu es seule donc ? Jusqu’à présent... tu ne souffres pas trop de cela ?
- Oui c'est vrai, je ne pourrais pas faire l'amour avec quelqu'un pour qui je ne ressens aucun amour.... Moi ? heum... Avant le crash j'étais seule. Il m'a laissé quelques mois plus tôt, depuis pas de relation.

Sur ces mots elle boit une bonne lampée de whisky. Son regard se perd contre le mur en face d'elle, la mer gronde derrière les planches.

- Mais qui sait, je retrouverai peut-être quelqu'un, pour l'instant je n'y pense pas trop.

Un petit moment de silence, Maëlle la regarde attentivement.

- Oui bien sûr tu retrouveras...

Elle tend une main puis, avant que Gouache ait pu faire quoi que ce soit, elle lui caresse tendrement les cheveux sur un côté, descendant le long de la joue, passant sur une oreille, avec une grande douceur... mais il y a dans ce geste plus d'affection que de connotation érotique, même si elle n'est jamais bien loin dans ce genre de geste... et la main se retire déjà...

- C'est parfois très long et très difficile oui... Tu sais, gouache... je n'ai pas l'oeil dans ma poche... Voilà un bon mois deja que tu es à Oilean, et que je te croise souvent à la taverne... J'ai déjà senti le trouble... et je le comprends très bien, il est très humain !

Un ange passe...

- Je le devine d'autant plus maintenant quand j'entends ce que tu me dis sur l'amour... Logan ne m'appartient pas…

Elle lui fait un doux sourire !

Gouache pose son regard sur Maëlle, ses paroles lui font du bien, mais en même temps, elle se sent gauche.

- Heu, oui je suis assez lunaire. Je me perds souvent dans mes pensées. Ça m'ocupe quand je n'ai rien à faire.

*Gouache lui rend son sourire avec sincérité. Elle n'a pas l'habitude que l'on parle d'elle, surtout directement à elle-même. Puis elle tente de détourner la conversation. Il n'est jamais agréable d'être nue devant ses méfaits, fuir était toujours plus simple, mais faire face était libératoire ? Au passage, elle s‘empare de la bouteille de whisky et remplie son verre.*

- Et vous deux, comment s'est-il prit pour conquérir ton cœur ? Ou le contraire héhé !

*Maëlle le ressent et a un petit rire face à sa fuite, mais sans se moquer. Elle lui renvoie alors aussitôt l'ascenseur, mais pas agressivement, bien au contraire, comme si elle voulait autant l'aider que s'aider...*

- Et toi ?.. Comment s'y est-il pris pour conquérir le tiens ?.... Car si je t'entends bien, si j'ai bien vu et entendu sans indiscrétion ce qui est arrivé, par hasard la plupart du temps… ce trouble... Je me demandais si cela n'était qu'un "désir"... mais moi-même, même si ce n'est que pour un soir, j'ai aimé pour ainsi dire pratiquement tous les hommes qui sont passés dans mes bras... et tu me sembles encore plus entière. L’âge en partie sûrement, tu me rappelles qui j’étais lorsque j'étais plus jeune aussi... Tu es intelligente et sensible, je le devine... et tu me... plais... Ainsi y a t'il de très fortes chances pour que ce que j'ai cru percevoir en Logan est aussi de l'ordre... du joyeux désordre ! -du trouble.... Désirs... amour... l'un et l'autre forment l'adn de la vie !...

*La jeune femme emmitouflée dans sa couverture ne sait quoi répondre, Maëlle a deux dons, celui des mots qui font mouche et qui évaporent le mal-être de ceux qui écoutent.

- Les défauts sont essentiels dans un couple, les différences attirent autant que les points communs. C'est ce qui nous a unis. J'avais 17ans, je l'ai rencontré aux pays des kangourous.

*Elle esquisse un petit rire. L‘alcool rosit ses joues.*

- Pff j'ai l'air maline, y a à peine deux minutes j’te disais que l'amour était indispensable pour faire l'amour. Et avec lui je suis tombée net dans ses bras. Aahaha... pour ne plus jamais les quitter. Quand il m'a laissé, je me suis promise d'offrir mon corps à quelqu'un que j'aimerai vraiment.
- Ah ce n'est pas pareil...

*elle lui sourit mais sans aucune moquerie.*
- C'est une promesse que tu t'es faite, une décision que tu as prise mais souvent sa propre nature reprend son chemin et cela pouvait être d'emblée un amour, même si à cet âge on ne sait pas très bien ce qu'est l'amour et le désir, et à quel point ils se confondent ou parfois pas... Il ne faut pas pour autant rejeter l'existence d'un désir.
- Je l'ai aimé dès que mes yeux se sont posés sur lui, je suis d'accord avec toi. Souvent le premier amour n'est qu'une illusion d'amour, mais lui non, tout allait de soi, c'était comme un puzzle.

*Maëlle lui sourit avec tendresse. Gouache continue de parler.*

- Mais un jour, j'ai balayé les pièces… Alors comment est ton infusion? J'ai pas trouvé de sucre à la taverne...
- Hihhihi pas grave ! Elle va me soulager, c'est ce qui importe avant tout !... Et elle n'a pas mauvais goût ; avec les plantes ce n'est pas toujours le cas… comme avec le reste d'ailleurs. Mais ma question... concernait d'abord Logan... Stark si tu préfères... Stark... et toi...
- Moi et Stark ?
- Je cherche simplement à savoir à quoi m'en tenir, quelle est la situation actuelle, ce n'est pas en de mauvais termes que je te parle de cela, et je n'ai aucune idée tordue derriere la tête.
- Et bien, il est très gentil, c'est lui qui m'a aidé à trouver ma place ici. C'est un bon ami rien de plus.

*Petit rire plutôt complice.*

- Voyons, Gouache... Tu n'as pas eu envie de faire l'amour avec lui ?... Ne sois pas gênée, je parle très franchement je le sais, cela peut dérouter.

- Non, ça ne m’est pas venu à l'esprit, certes c'est un trés bel homme, je ne peux pas dire le contraire. Tu sais, je suis trés... peu sûre de moi, tu joues la franchise alors moi aussi.

- Pardonne-moi si je te semble un peu brutale, un peu frontale.

- J'ai l'habitude de passer inaperçue, tout ce que j'avais de plus cher est parti en fumée, sans estime de moi, je bloque mon esprit sur ce qui pourrait me faire envie, car je sais que c'est inaccessible ; donc, mon cerveau ne retient aucune envie, cela m'évite de me torturer. Tu comprends ?

- Oui... je comprends très très bien........ mais je suis là entre autres pour te dire que tu as en partie tort... maintenant... dorénavant... Tu es estimable... et appréciée... pas seulement par moi, mais justement par Stark aussi... et sûrement d'autres encore... Tu dois te débloquer... petit à petit... caresse virtuelle après mots doux... main tendue après main prise... quitte à avoir peur ! quitte à voir peur de ne plus lâcher, de ne plus être lâchée... et c'est tout ! tout ! tout sauf inaccessible… et tu comprends... oui tu as souffert... mais tu as aimé !... et tu aimeras... qui sait si tu n'aimes pas déjà...

- Oui je comprends, tout est différent ici. J'ai survécu, et j’vais pas gâcher cela. Cela prendra du temps pour que mon coeur s'ouvre. Je sais qu'au fond de moi, je suis encore capable d'aimer. Il n'y a qu'un pas à franchir et alors tout ira mieux.

- Oui...

- Ça va? Pardon, j'ai peut-être mal répondu... Tu vas bien?

- Oui oui !

*Elle lui sourit à nouveau.*


- Non tu n'as pas mal répondu, je ressentais aussi en partie ce que tu me disais, cela me rappelait...

- Dis-moi, si tu penses que le dire te fera du bien.

- C'est du passé... Je comprends qu'il te faut du temps, j'en parlais aussi tout à l’heure d'ailleurs. Stark ne m'a rien dit en tout cas, mais j'ai confiance en lui, je sais que s'il se passait quelque chose avec une autre femme, plus qu'un desir qui s'amorcerait, il me le dirait, il finirait par me le dire, on l'accepte très bien l'un de l'autre, ca a déjà été dit entre nous, même si cela ferait mal bien sur, mais c'est la vie. J’ai simplement ressenti ce trouble en vous deux, entre vous deux, un trouble qui, quand il est encore peut-être trop tôt, ne sait pas encore vers quoi il va muter, un désir, un amour, une amitié...
- Mais voyons Maëlle, rien de plus que de l'amitié naîtra entre moi et Stark. Ne te ronge pas avec ça.

*Petit rire, puis sourire.*

- Il t'aime, ça je ne doute pas là dessus, quand il me parlait de toi, c'etait des flots de passion qui se déversaient de sa bouche.

- Oui, je le sais, je le sens, c'est vrai....

*Presque embarrassée.*

- Mais cela n'empêche pas, et je comprends tout cela, je suis bien placée pour le comprendre, j'ai eu des amants, plusieurs à la fois parfois, ce qui ne m'empêchait pas d'aimer, meme si j'étais jeune alors encore. Il pourrait désirer une autre femme, je le comprendrais. Au départ de notre relation, et parce que je ne voulais pas le lui cacher comme j’avais pu parfois le faire à d’autres dans ma jeunesse, je lui demandais même d'accepter cette liberté de moi car c'était encore trop tôt pour promettre quoi que ce soit, ce qui ne veut pas dire que c'est toujours facile pour l'un ou/et pour l'autre bien sûr. Je suis étonnée de ce que tu me dis, en fait... J'aurais tendance à penser que vous ne voulez peut-être pas m'avouer ce trouble car il est trop flou, car il perturberait trop d'autres éléments de nos vies, etc. Je savais que je prenais entre autres ce risque que de t'en parler, car à ta place j'hésiterais à en parler !.... A quoi bon, si trop d'obstacles se glissent... et puis... autant laisser passer le temps, on verra bien apres tout.... Peut-être n'est-ce qu'un désir surtout... Dommage que tu n'aies pas l'air d'etre tentée... je t'aurais presque proposé la folie d'une soirée à 3 !...

*Grand rire !*

- …Ce que je n'ai jamais fait !!!... Ce que je ne ferais pas parfois... tout et presque des folies... ce qui est rare, tres rare... !

* Gouache rit sur les derniers propos de Maëlle.*

- Je n'ai jamais tenté non plus, mais si un jour je le fais ce ne serait pas avec vous... Tu as de trop gros doutes sur moi et Stark et une telle folie ne ferait que les accroître. Et puis, une amitié naît entre nous, tu te confies à moi, je ne veux pas gâcher cela.

*Elle sourit.*

- Et puis tu sais, le slip marin du Capitaine Kidd n'est pas mal non plus ! Oula mais il est bon ce whisky!

- Moui... !

*Les deux femmes se regardent puis éclatent soudainement de rire, de concert.
Puis Gouache regarde pensivement droit devant elle, fixant le feu qui les éclaire. C’est fou comme on a l’impression que la chaleur est plus intense quand on regarde les flammes…*

- Heum… non, si ya un type que je trouve pas dégueu. .. Et..

- Ah ? Tu as des vues sur un homme ? Qui est-il pour avoir retenu ton attention ?

- Il est arrivé aujourd’hui, tu lui as parlé d’ailleurs… Hicks je crois… Il est pas mal. Par contre, son caractère… Le contact est assez difficile à établir.

- Ah oui ?! C’est vrai qu’il ne semble pas avoir un caractère facile, mais au moins il en a ! Après, faut voir… et c’est vrai qu’il est pas mal… ! Oui, tente ta chance !

*La conversation continue de bon train, les formalités de politesse sont déjà bien loin derrière !
Les deux femmes parlent de leurs différentes expériences, plus ou moins en détaillant.
La bouteille de whisky voit son niveau en pâtir violemment. Des bûches sont jetées au feu, afin d’alimenter la luminosité, car l’alcool s’occupe de réchauffer les corps… et les esprits.
Gouache rit aux éclats pour n’importe quoi, même de ses expériences assez chaotiques.

- Aah dommage que je n’ai pas la photo sur moi ! Héhéhé ! T’aurais vu sa trogne!

(…)