Fomoires- Reloaded !
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Flibustiers et Pirates ne sont pas encore morts
 
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 Tout ceci n'est qu'une blague

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Vel
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Vel


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MessageSujet: Tout ceci n'est qu'une blague   Tout ceci n'est qu'une blague Icon_minitimeLun 6 Fév - 9:47

[HJ: Ces événements se déroulent le moment entre l'assaut UBPSL, et l'arrivée de la Mara ]

La nuit était retombé sur le Port, l'ambiance: morose. Tout s'était passé bien vite, trop vite. Pourtant solidement entrainés, excellement organisés et tous armés de ce qu'ils avaient de mieux, les gardiens du Port avaient eu grand mal à repousser l'assaut barbares. Nombreuses étaient les pertes à déplorer. "Morts aux combat, la plus belle et honorable des morts" entendait le stratège à chaque coin de rue de la citée guerrière fomoire, modèle de ce monde en terme d'honneur.


"Mais puté, qu'est c'qu'on en a à fout' d'l'honneur dans tous ça ?! Comme si ça 'vait été leur but à tous ces gars, d'mourir au combat ! Tous d'types bien parachutés à c'rôle d'défenseurs du Port, tous jalousés au quotidien pour leur traitement "privilégié" par l'ensemble des citoyens tous ayant acceptés de se mettre en première ligne pour bouffer les balles ennemis. Et pour quelle raison s'étaient-ils sacrifiés ?".


Se retournant, une balle encore plantée dans son bras gauche, l'officier Fomoire avait encore du mal à croire à la scène à laquelle il assistait.
La défense Fomoire avait été brisée. Les combattants du Port encore en état de se battre se comptaient sur les doigts d'1 main.
Dans une situation critique, le chef militaire avait toujours pensé que tous sauraient mettre leurs égos de côté afin de se sauver. Belle blague que celà ! Nan, même pas une blague à ce niveau: une utopie. A croire que même le fasciste, pourtant le premier à virulement critiquer de leur utopisme l'ensemble des clodos du désert, même lui, finalement, en était un.

Organisation ? Discipline ? Solidarité ? Honneur ?
Que des conneries, au final, que ces valeurs.

Leurs compagnons à peine morts, les balles à peine retirées et les plaies même pas traitées que quasi tous s'étaient remis en mode "ma gueule d'abord". Et va-y qu'on se plaignait des réaffectations, qu'on voulait pas passer ses armes aux rares aptes, qu'on privilégiait ses bestioles à la sécurité. Y en a même qui en sont venues aux insultes envers le stratège Fomoire: comme si ça avait été sa faute à lui, d'avoir tout essayé et organisé pour avoir la meilleure réponse possible à opposer à des tarés supérieurs en nombre et armement ?

Son plan exposé et détaillé, l'officier s'éloigna de la cohue. Les consignes avaient été données, sa responsabilité accomplie. Quelles soient ou non suivies, maintenant, celà ne lui importait plus. Son révolver à nouveau chargé, l'homme repris sa marche. Mourait-il ou non ce soir ? Celà le dépassait désormais. Seul comptait le présent maintenant: il était encore en vie, pour une durée qu'il ne saurait fixer, et il lui restait une tâche à accomplir avant de retourner une dernière fois en poste dans son mirador.


[A suivre quand j'aurai un moment ^^]
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Vel
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MessageSujet: Re: Tout ceci n'est qu'une blague   Tout ceci n'est qu'une blague Icon_minitimeLun 13 Fév - 0:33

Silence de mort dans la salle. Le calme, après la tempête.
D'un point de vue matériel, la batisse n'avait guère été endommagée, comparé à bien d'autres au port. Quelques impacts de balles par-ci par-là dans les murs, quelques bancs renversés, quelques pans d'étoffe déchirés voir brûlés et des textes éparpillés dans la salle. Rien d'irreparable, en soit. D'un point de vue matériel, tout du moins.

Faisant quelques pas à l'intérieur, prenant un maximum de précautions pour ne rien troubler en ces lieux, Vel s'arrêta au niveau du premier tas de feuilles, éparpillées à même le sol.
Des affiches de promotion: le spectacle était sensé avoir lieu prochainement. Amère ironie.

Reprenant sa marche vers le coeur de la pièce, c'était de véritables flots de souvenirs qui submergeaient sa mémoire après chacun de ses pas. L'époque de la collaboration nazie, la fuite héroique à travers les montagnes, le sauvetage in-extremis du Bob avec la première rencontre "piquante" des Fomoires, les successions d'événements tout aussi sanglants dans la vallée coupe-gorge aboutissant à l'"absorption" des Loups des Steppes par les Fomoires, la migration dans le Sud avec rencontre "épineuse" en chemin des Childrens et Survivals. La découverte des Vapeurs, nommant même l'un d'entre eux en hommage à sa passion. La fondation d'Oilean, les durs mois d'entrainement avec son interminable hiver rationné "façon Francky". Même lors de la campagne dans le Nord, pourtant peu dans la vocation de l'artiste, il avait été à ses côtés. Lors de la menace Milagross, il avait été l'un des tout premiers à se porter volontaire, soutenir et faire part de ses conseils à l'ex-stratège Fomoire lors de ses multiples instructions militaires...

Un morceau tissu. Non, ce n'était pas ça qui avait stoppé l'homme. S'accroupissant, il ramassa la petite chose qu'il reposa délicatement sur une chaise de la première rangée. Barbara qu'elle s'appelait. Vel se rappelait encore parfaitement du jour de sa présentation, le jour même d'ailleurs que celui de la création du théâtre. Lui, on ne peut plus inculte dans tout ce qui touchait à la culture, l'avait alors confondu avec un système de nettoyage: sa tête entubée et le vieux chiffon servant de corps prêtant clairement à confusion. L'artiste s'était alors empressé, sur un ton de plaisanterie, d'expliquer et démonter à l'ex-capitaine toute la magie de son art, des richesses et capacités de sa création.

S'asseyant aux côtés de la marionnette, il regardait la scène. Quelle longue attente cela avait été pour le meneur. Ce spectacle, véritable objectif vital pour l'artiste. Ce spectacle, synonyme d'accomplissement pour ce compagnon de toujours. Toute cette espérance... pour ce résultat...


Alors ?
C'te fois ça y est, c'aussi ton tour vieux...


La communication, les sentiments. Des faiblesses pour l'officier. Même à ce moment si important pour celui pourtant réputé pour son autoritarisme et son associabilité, même pour cet ultime hommage, ses faiblesses remontaient en lui telles des tortures, des balles le perforant. Cette douleur venait le tirailler, jusqu'à en oublier sa blessure au bras.

Il était faible. A la tête d'une armée totalement dévouée et après quelques sanglants combats victorieux, il s'était cru invincible. Du haut de son mirador, il s'était vu remodeler ce monde dévasté à sa façon. La chute était terrible, le prix à payer: incommensurable. Cette nuit, un homme de plus était tombé au combat. Cette nuit, celui l'ayant accompagné en tout instant et ayant par sa gaieté quotidienne sauvé l'esprit du meneur de sombrer dans l'abrutisme géneral de ce monde, n'était plus. Cette nuit, le dernier et unique ami du meneur s'était sacrifié sans hésiter face aux rafales ennemis pour sauver la vie de ses compagnons...

Fixant le rideau qui ne s'animerait plus, l'homme resta ainsi, bloqué, pensif. Après avoir sans aucuns remords ni hésitations fait abattre nombre d'hommes, de femmes, d'enfants; avoir sacrifié sans ressentiments nombre de vies pour sauver la sienne, enlever nombre de vie dans un "idéal commun": le départ d'un seule avait sans doute à jamais bouleversé les racines de son être, faisant remonter des faiblesses qu'il pensait à jamais s'être débarrassées.

Se relevant de sa chaise, après de longues minutes de blocage paraissant des heures, il rejoignit à nouveau l'emplacement où il avait posé Barbara. Après tout... pourquoi pas...


Ta dernière contribution à c'monde d'tarés hein ?


Prenant la boite sur laquelle était fixé Barbara, l'officier avait maintenant trouvé une réponse, un première solution. Il n'était pas un artiste, et ne le serait sans doute jamais. Il n'était pas cultivé, n'apprendrait sans doute jamais, malgré tous ses "bouquins" inutiles de médecines qu'il trimbalait. "Les voyages forment la culture": il se souvenait de ces paroles, même si il ne les avait jamais comprise.

J'emmène Barbara faire 'tour. J'vais lui faire voir du pays.

Même s'il n'en comprendrait jamais les subtilités, l'homme était déterminé. Le rêve de son ami perdurera. Sa volonté et sa lutte ne seront jamais oubliés.
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